Audience aux représentants des Églises et Communions chrétiennes et des autres religions
Lundi 19 mai, Sa Sainteté le Pape Léon XIV a reçu les représentants des autres Églises, des Communions et Organisations chrétiennes et de la Communauté juive qui avaient participé la veille à la célébration inaugurale de son Pontificat.
Soulignant, dans son adresse, que son élection a eu lieu l’année du 1700e anniversaire du Concile de Nicée, qui « représente une étape fondamentale dans l'élaboration du Credo commun à toutes les Églises et Communautés ecclésiales », le Pape Léon a affirmé que la pleine communion entre tous les chrétiens ne peut être « qu'une unité dans la foi ». Il a ensuite assuré : « En tant qu'Évêque de Rome, je considère comme l'un de mes devoirs prioritaires la recherche du rétablissement de la pleine et visible communion entre tous ceux qui professent la même foi en Dieu Père, Fils et Saint-Esprit ».
Le Saint-Père a par ailleurs déclaré : « L'unité a toujours été une préoccupation constante pour moi, comme en témoigne la devise que j'ai choisie pour mon ministère épiscopal : In Illo uno unum », et souligné que « notre communion se réalise en effet dans la mesure où nous convergeons vers le Seigneur Jésus. Plus nous lui sommes fidèles et obéissants, plus nous sommes unis entre nous ».
Rappelant que « la synodalité et l'œcuménisme sont étroitement liés », le Pape Léon a déclaré son intention de « promouvoir le caractère synodal de l'Église catholique et [de] développer des formes nouvelles et concrètes pour une synodalité toujours plus intense dans le domaine œcuménique ».
À l’audience ont participé le Patriarche Bartholomée, le Patriarche Théophile III, le Patriarche Mar Awa III et le Patriarche Sahag qui avaient rencontré le Saint-Père auparavant pour des entretiens privés.
S’adressant plus particulièrement au représentants Juifs, le Saint-Père a déclaré :
« En raison des racines juives du christianisme, tous les chrétiens ont une relation particulière avec le judaïsme. La déclaration conciliaire Nostra aetate (n° 4) souligne la grandeur du patrimoine spirituel commun aux chrétiens et aux juifs, encourageant la connaissance et l'estime mutuelles. Le dialogue théologique entre chrétiens et juifs reste toujours important et me tient très à cœur. Même en ces temps difficiles, marqués par des conflits et des malentendus, il est nécessaire de poursuivre avec élan ce dialogue si précieux ».
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