Le Pape François lance un appel à la paix avec des responsables d’Églises et des religions mondiales
Avant de se joindre à d'autres chefs religieux, le 25 octobre, pour lancer un appel à la paix, le Pape François a présidé une célébration œcuménique avec des responsables chrétiens réunis au Colisée à Rome. Au Saint-Père se sont associés, entre autres, Sa Sainteté Mar Awa III, Catholicos-Patriarche de l'Église assyrienne de l'Orient, le Métropolite grec-orthodoxe Emmanuel de Chalcédoine, l'Archevêque syro-orthodoxe Dionysius Jean Kawak, l'Archevêque luthérien Tapio Luoma de Turku, l'Archevêque Ian Ernest, Directeur du Centre anglican de Rome, l'Archevêque Khajag Barsamian, Représentant de l'Église apostolique arménienne en Europe de l'Ouest, l'Évêque Barnaba, Représentant à Rome de l'Église copte orthodoxe, et le Rév. Christian Krieger, Président de la Conférence des Églises européennes. Au cours de cette prière œcuménique, Sa Sainteté Mar Awa III a prononcé une méditation.
Le Pape François s'est ensuite adressé à tous les responsables religieux et civils participant à la cérémonie de clôture de la conférence « Le cri de la paix » organisée par la Communauté de Sant'Egidio du 23 au 25 octobre. Cet événement a conclu la 36e édition de la prière annuelle "Esprit d'Assise" inaugurée dans le sillage de la Journée mondiale de prière interreligieuse pour la paix qui, présidée par le Pape Saint Jean-Paul II, eut lieu le 27 octobre 1986.
« L’invocation de la paix ne peut être étouffée », a affirmé le Saint-Père dans son allocution, « elle s'élève du cœur des mères, elle est gravée sur le visage des réfugiés, des familles déplacées, des blessés et des mourants... Et ce cri silencieux monte vers le ciel. Il n'a pas de formule magique pour mettre fin aux conflits, mais il a le droit sacro-saint d'implorer la paix au nom de tous ceux qui souffrent, et il mérite d'être entendu ».
Il y a un an, a rappelé le Pape François, un appel à la paix a été lancé par les responsables d’Églises et des autres religions mondiales, appel à la paix qui est plus que jamais d'actualité aujourd'hui : « Les religions ne peuvent pas être utilisées en faveur de la guerre. Seule la paix est sainte et personne n’est en droit d’utiliser le nom de Dieu pour bénir la terreur et la violence ».
Le Saint-Père a conclu son discours en rappelant la figure du Pape saint Jean XXIII, citant ses paroles : « Que tous les peuples de la terre forment entre eux une véritable communauté fraternelle, et que parmi eux ne cesse de fleurir et de régner la paix tant désirée » (Pacem in Terris, 171).